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Repérer d’éventuels signes d’alopécie

La chute de cheveux fait partie du fonctionnement naturel du cuir chevelu. Nous perdons en moyenne 50 à 100 cheveux par jour, un phénomène normal lié au renouvellement capillaire. Mais lorsque la perte devient plus importante (Calvitie féminine et Alopécie) , persistante ou inhabituelle, elle peut être le signe d’une alopécie débutante.

Cet article vous aide à identifier les premiers indices qui peuvent évoquer un trouble capillaire sans remplacer l’avis d’un dermatologue, seul habilité à poser un diagnostic précis.

1. Une chute de cheveux plus abondante que d’habitude

Certaines situations doivent attirer votre attention :

  • des cheveux en quantité plus importante sur la brosse, l’oreiller ou dans la douche ;
  • l’impression que les cheveux tombent « par poignées » ;
  • une chute persistante pendant plusieurs semaines.

Une chute passagère peut être due au stress, à une maladie récente, à l’arrivée de l’automne ou à un changement hormonal.
En revanche, une chute durable (plus de 2 à 3 mois) mérite une évaluation médicale.

2. Une perte de densité visible

La densité capillaire peut diminuer subtilement, sans chute massive visible :

  • cheveux qui paraissent plus fins, mous, fragiles ;
  • queue de cheval moins épaisse qu’avant ;
  • impression de « voir plus de cuir chevelu ».

Chez les femmes, la perte de densité est souvent diffuse et globale ;
chez les hommes, elle tend à se localiser sur les tempes et le sommet du crâne.
Dans tous les cas, la perception d’un changement structurel est un signal à surveiller.

3. Un élargissement progressif de la raie

La raie qui s’élargit au fil des mois est l’un des signes les plus caractéristiques d’une alopécie débutante,
en particulier chez les femmes. Elle traduit un affaiblissement progressif des follicules sur la ligne médiane.

Observer l’évolution sur 3 à 6 mois peut aider à prendre conscience d’un début de raréfaction.

4. Une zone spécifique qui se clairseme

Certaines zones sont classiquement touchées :

  • le sommet du crâne (vertex) : fréquent dans l’alopécie androgénétique ;
  • les tempes : régression des golfes temporaux, surtout chez l’homme ;
  • les sourcils ou les cheveux autour du front : parfois en lien avec des troubles auto-immuns
    (par exemple une pelade) ou des tractions répétées.

Toute zone qui semble perdre plus de cheveux que le reste nécessite un avis professionnel.

5. Des cheveux qui repoussent plus fins ou plus courts

On parle de miniaturisation : le cheveu ne disparaît pas immédiatement, mais devient :

  • plus fin que les autres,
  • plus clair ou duveteux,
  • plus court,
  • plus fragile.

C’est un signe clé de l’évolution d’une alopécie androgénétique.

6. Une chute de cheveux associée à des symptômes cutanés

Certaines manifestations doivent alerter :

  • démangeaisons chroniques ;
  • rougeurs ;
  • pellicules épaisses ou plaques squameuses ;
  • douleurs du cuir chevelu (trichodynie) ;
  • plaques totalement lisses (suspectes de pelade).

Ces symptômes indiquent souvent une cause inflammatoire ou dermatologique,
nécessitant un diagnostic spécialisé.

7. Une évolution qui s’installe dans le temps

L’alopécie est généralement un processus progressif.
Certains indicateurs temporels doivent inciter à consulter :

  • une chute anormale pendant plus de 3 mois ;
  • une densité qui décroît sur plusieurs saisons ;
  • un élargissement de raie qui s’accentue d’année en année.

Plus l’alopécie est prise tôt, plus les solutions sont efficaces.

8. Signes à surveiller chez les femmes spécifiquement

La chute féminine peut être plus difficile à identifier car elle est souvent diffuse.
Les signaux courants :

  • diminution générale du volume ;
  • raie centrale qui s’élargit ;
  • perte après accouchement qui ne régresse pas ;
  • aggravation à la ménopause ;
  • cheveux plus secs, cassants, ternes.

9. Signes à surveiller chez les hommes spécifiquement

Les zones classiques :

  • dégarnissement au niveau des tempes (golfes) ;
  • éclaircissement du sommet ;
  • recul progressif de la ligne frontale ;
  • perte de densité localisée.

10. Quand consulter un spécialiste ?

Vous devriez demander un avis médical dans les situations suivantes :

  • chute abondante persistante (plus de 3 mois) ;
  • changement rapide d’apparence ;
  • antécédents familiaux d’alopécie ;
  • apparition de zones lisses, rouges, douloureuses ;
  • perte de densité qui impacte le moral ou la confiance.

Un diagnostic repose souvent sur un examen clinique, un trichogramme, une trichoscopie
ou parfois une prise de sang.

À retenir

Repérer des signes d’alopécie est utile pour agir tôt, mais
seul un dermatologue peut confirmer la cause et proposer un traitement adapté.

  • Observer l’évolution dans le temps est essentiel.
  • Ne pas confondre chute saisonnière et perte pathologique.
  • Une alopécie débutante peut être prise en charge, mais plus tôt = meilleur résultat.
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Dr Aurélie Mercurelli Rebuffat

Dr Aurélie Mercurelli Rebuffat est médecin spécialisée en médecine esthétique et en restauration capillaire. Diplômée de l’Université de Nice, elle s’est formée au Hair Science Institute auprès du Dr Coen Gho. Elle exerce entre Antibes et Paris, au sein du Hair Science Institute, où elle prend en charge une patientèle française et internationale.

En savoir plus sur le Dr Mercurelli Rebuffat